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Les collines de Lisbonne
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Vendredi 25 octobre 2019 |
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Le Monastère des Hiéronymites (en portugais : Mosteiro dos Jerónimos) ; nous n'avons pas eu assez d'yeux pour voir
Le Monastère des Hiéronymites (en portugais : Mosteiro dos Jerónimos) est un monastère portugais de l'Ordre de Saint-Jérôme, témoignage monumental de la richesse des découvertes portugaises à travers le monde. Comme la tour de Belém, il est un exemple significatif du style manuélin.
C'est sur l'emplacement d'un ermitage dédié à la vierge de Bethléem (Belém), fondé par Henri le Navigateur, que le roi Manuel Ier entreprend en 1502 (selon l'histoire officielle en remerciement pour le retour de Vasco de Gama de son premier voyage en Inde en août 1499), de bâtir un magnifique monastère destiné aux religieux de l'ordre des hiéronymites. En réalité, la fondation du grand monastère est planifiée avant le départ de Vasco de Gama, puisque la bulle papale autorisant sa construction date du 23 juin 14962.
Accueillir au Portugal l'ordre des hiéronymites, c'est-à-dire un ordre espagnol dont la vocation est d'entretenir le culte funéraire de la dynastie royale de Castille, est un geste de Manuel Ier en direction des Rois catholiques, avec lesquels il souhaite s'allier par l'entremise d'un mariage avec leur fille. La première pierre est posée en janvier 1502, et le chantier pharaonique sera en grande partie financé par les profits du commerce d'épices et grâce aux richesses rapportées des grands voyages de découverte portugais du XVIe siècle. On parle d'ailleurs de 750 tonnes d'or consacrées chaque année au chantier de construction2.
Le monastère constitue l'œuvre architecturale la plus aboutie du style manuélin. Bénéficiant de l'afflux de richesses à Lisbonne, les architectes purent se lancer dans une œuvre de grande envergure. Diogo Boitaca fut le premier architecte du chantier et adopta dès 1502 le style gothique. Mais à partir de 1517, ses successeurs modifièrent ce style et y ajoutèrent l'appareil ornemental caractéristique du style manuélin où se retrouvent diverses influences. João de Castilho, d'origine espagnole, donna à la décoration une tournure plateresque; Nicolas Chantereine mit en relief les thèmes de la renaissance; enfin, Diogo de Torralva et Jérôme de Rouen apportèrent une note de classicisme.
Il a échappé au séisme de 1755 qui a ravagé Lisbonne mais a été endommagé par les troupes anglaises de Wellington qui y furent cantonnées, venues combattre les troupes napoléoniennes au début du XIXe siècle. En 1834, avec l'expulsion de l'ordre religieux des hiéronymites, l'église Sainte-Marie des hiéronymites (Santa-Maria de Jerónimos) est devenue une église paroissiale pour les habitants de la paroisse de Sainte-Marie de Belém (Santa Maria de Belém).
Classé monument historique en 1907, le monastère est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1983. Le 13 décembre 2007, les chefs d'État ou de gouvernement de l'Union européenne s'y réunirent pour signer un nouveau traité constitutionnel appelé traité de Lisbonne.
Le cloître possède une richesse sculpturale impressionnante. De forme carrée de 55 mètres de côté, il comprend deux étages. L'étage inférieur, construit par Diogo Boitaca, est percé de larges arcades dont les remplages prennent appui sur de fines colonnettes dont la décoration s'inspire du gothique finissant et de la Renaissance. L'étage supérieur, construit par João de Castilho, a un style moins exubérant. Dans un couloir du cloître se trouve depuis 1985 le tombeau de Fernando Pessoa.
La salle capitulaire du cloître abrite aujourd'hui le tombeau de l'écrivain Alexandre Herculano. La sacristie et le réfectoire des moines sont recouverts de voûtes à liernes et tiercerons.
Tour de Belém
La tour de Belém a été construite sur les bords du Tage, dans la freguesia de Santa Maria de Belém, entre 1514 et 1519 par le roi Manuel Ier de Portugal pour garder l'entrée du port de Lisbonne. Il revêtait une grande importance dans l’époque des découvertes en Europe, car il servait à la fois de forteresse et de port d’origine des explorateurs portugais pour établir ce qui serait le premier commerce européen avec la Chine et l’Inde. Elle a été inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 1983, conjointement avec le monastère des Hiéronymites.
La tour de Belém est considérée comme étant l'une des œuvres majeures du style manuélin. Sous ses terrasses, ses balcons et ses échauguettes mauresques, cette citadelle, édifiée au XVIe siècle par Francisco de Arruda pour abriter les capitaines du port, a vu passer les caravelles en partance pour les côtes de Guinée.
La tour fut construite entre les années 1515 et 1521 par l'architecte militaire Francisco de Arruda, lequel était déjà le concepteur de plusieurs forteresses élevées au Maroc, sur les terres possédées par les Portugais. L'influence de l'art mauresque est manifeste dans les décorations délicates des fenêtres et balcons cintrés, ainsi que sur les coupoles cannelées des échauguettes. Il est probable que Diogo de Boitaca, premier architecte du monastère des Hiéronymites, ait également participé à la décoration du bâtiment.
La tour, haute de 35 mètres, présente trois étages et une terrasse offrant un point de vue sur le paysage environnant.
Le long de la rive du Tage
Le Padrão dos Descobrimentos (en français : le « Monument aux Découvertes ») est un monument érigé à la mémoire des navigateurs portugais des XVe et XVIe siècles et du prince Henri le Navigateur. Il a été construit en 1960 par l'architecte José Angelo Cottinelli Telmo (pt) dans le quartier de Belém à Lisbonne, au Portugal, sur la rive droite [septentrionale] du Tage. Il fut édifié pour célébrer le 500e anniversaire de la mort d'Henri le Navigateur. Son nom fait allusion aux padrões « piliers de pierre surmonté d'une croix ou du blason portugais et comportant une inscription » utilisé par les navigateurs portugais lors des Grandes découvertes pour marquer les emplacements qu'ils découvraient.
Il fut commandé par le dictateur Salazar. Certains mauvais esprits, peu sensibles à l'esthétique salazariste l'ont baptisé « Poussez-pas, derrière ! ».
Visite du musée Colecção Berardo, arts moderne et contemporain
Le musée Berardo (en portugais Museu Colecção Berardo) est un musée d'art moderne et contemporain situé à Belém, un quartier de Lisbonne, au Portugal.
Il est installé au Centre culturel de Belém, et contient plus de 800 œuvres provenant de la collection de José Berardo.
La programmation du musée est orientée par la rotation des différents mouvements artistiques qui intègrent une collection d'œuvres valorisée par la maison d'enchères Christie à 316 millions d'euros. La collection du musée est représentative des beaux-arts, surtout européens et américains, du XXe siècle et du début du XXIe siècle. La collection couvre les grands mouvements du surréalisme à l'art pop, l'hyper-réalisme, de l'art minimaliste à l'art conceptuel, présentés en divers médiums artistiques. Il couvre en particulier l'art moderne et contemporain portugais.
https://berardocollection.com/
Visite de l'église Santa Maria
Repos bien mérité : nous goûtons les pasteis de nata les plus célèbres de Lisbonne
Promenade le long du MAAT
Retour par une épicerie de luxe du côté de Santos, la Comida Independente
Jeudi 24 octobre 2019
Musée Colecção Berardo - De 1900 à 1960