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Amours par temps de peste
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De l'épidémie à la pandémie |
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La pandémie de maladie à coronavirus de 2019-2020 est une pandémie d'une maladie infectieuse émergente, appelée COVID-19 et provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2, qui débute en décembre 2019 à Wuhan, en Chine centrale, puis se propage dans le monde entier.
La pandémie de maladie à coronavirus de 2019-2020 est une pandémie d'une maladie infectieuse émergente, appelée COVID-19 et provoquée par le coronavirus SARS-CoV-2, qui débute en décembre 2019 à Wuhan, en Chine centrale, puis se propage dans le monde entier. Le 11 mars 2020, selon l'OMS, l'épidémie de COVID-19a devient une pandémie et demande des mesures de protection essentielles contre le nouveau coronavirus contre la saturation des places d'hopitaux en soins intensifs et le renforcement d'hygiène préventive (suppression des contacts physiques, bises et serrements de mains, fin des attroupements et des grandes manifestations ainsi que des déplacements et voyages non indispensables, promotion de lavage des mains, mise en application de quarantaine, etc.). Le taux de létalité provisoire est plus bas que lors des précédentes épidémies à coronavirus environ 1-2 %. Selon l'OMS, le taux de reproduction ou R0 (c'est-à-dire le nombre moyen d'individus qu'une personne infectieuse peut infecter tant qu'elle est contagieuse) est estimé entre 1,4 et 2,5.
Le gouvernement chinois a mis en œuvre des procédures lourdes de confinement de personnes, et placé plusieurs villes puis toute une région en quarantaine, tout en fermant de nombreux sites publics et déployant d'importants moyens sanitaires. La gestion de l'épidémie, vantée par le gouvernement chinois lui même, a mis en colère une grande partie de la population chinoise qui témoigne via les réseaux sociaux.
D'abord, l'OMS n'a pas déclaré l'état d'urgence de santé publique de portée internationale, mais a alerté la république populaire de Chine et les autres membres de l'OMS et invité à prendre des mesures, puis a prononcé l'état d'urgence sanitaire le 30 janvier.
Le 13 janvier, un premier cas est découvert hors de Chine continentale. Deux navires de croisière (le MS Westerdam et le Diamond Princess) sont aussi touchés. Le nombre total de malades hors de la Chine dépasse les 1 500 personnes à la mi-février.
La réaction internationale s'organise relativement rapidement : les malades suspectés sont confinés et on cherche à empêcher ou freiner la formation de nouveaux foyers de contagion. Au 26 février, selon l'OMS, le nombre de cas nouveaux déclarés chaque jour est plus élevé hors de Chine que dans ce pays. De fait, dans les premiers mois de l'année 2020, la COVID-19 prend une envergure mondiale, provoquant des annulations en série de manifestations sportives et culturelles sur toute la planète, menaçant l'économie mondiale, déclenchant des mesures exceptionnelles comme l'interdiction faite à tous les citoyens de l'espace Schengen d'entrer sur le territoire des États-Unis, décrétée par le président Donald Trump, la fermeture des frontières de nombreux pays, et provoquant un krach boursier en Europe et en Amérique du Nord le 12 mars.
Au 18 mars, plus de 207 000 cas cumulés sont confirmés dans le monde, dont environ 83 000 guéris et 8 300 décédés. Plus de 150 pays et territoires sont touchés, avec des foyers majeurs en Chine, en Italie, en Corée du Sud, en Iran, en Espagne, en France et en Allemagne. L'OMS déclare le 13 mars que « l'Europe est actuellement à l'épicentre de la COVID-19 ».
Évolution entre le 12 janvier 2020 et le 29 février 2020 (gif animé)