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Courtes vacances marseillaises
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Deuxième jour |
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Au petit matin, du balcon
Nous contournons le Vieux-Port pour gagner l'autre rive
L'immeuble situé aux nos 42-66 du quai du Port à Marseille est un immeuble dont les façades et les toitures sont inscrites au titre des monuments historiques. Il est situé dans le 2e arrondissement de Marseille, en France.
Il s'agit d'un alignement d'immeubles sur deux rangs, dus à l'architecte Fernand Pouillon, afin de combler la rive nord du Vieux Port, après la destruction du quartier du Panier par les allemands durant la deuxième guerre mondiale. Tout le secteur de la Tourette avait été vidé de ses habitants puis rasé, à l'exception de l’hôtel de ville et de rares immeubles remarquables.
La construction de l'ensemble commence en 1949, avec la collaboration d'Auguste Perret, pour donner un ensemble homogène, dont l'insertion soignée dans le bâti environnant est remarquable. Si tous les bâtiments ont une unité architecturale évidente, ils sont cependant différents. Ainsi les immeubles de front de mer ont des façades ajourées de balcons filants, et leur rez-de-chaussée abrite une galerie couverte publique, avec des commerces en retrait de façade. Cette galerie ombragée est ouverte sur le Port par des arcades, qui permettent à nombre de restaurateurs ou limonadiers d'offrir des terrasses aux touristes.
Nous atteignons le Mucem. Parours extérieur et panoramas
Pizzéria
Retour au Mucem
Frustrante visite de l'exposition « Le grand Mezzé »
« Mezzé » : assortiment de hors-d’œuvre servis le plus souvent froids. Spécialités de la cuisine grecque et moyen-orientale. Aujourd'hui, les modes de production et de préparation alimentaire font ressortir diverses tendances simultanées et antagonistes : aliments artisanaux locaux et modèle industriel mondialisé, nourritures familiales et produits manufacturés, prescriptions alimentaires collectives ou individuelles, donnant l’impression d’un grand mezzé. Le slogan « Manger cinq fruits et légumes par jour » s'inspire du « régime crétois » ou de la « diète méditerranéenne », notions créées dans l'après-guerre par l'épidémiologiste américain Ancel Keys
L'UNESCO a inscrit « la diète méditerranéenne » dès 2010 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité, favorisant sa reconnaissance et sa mondialisation. L'alimentation méditerranéenne est le fruit d’une construction qui s’est toujours enrichie d'apports extérieurs au cours de l’histoire.
Devenue un modèle alimentaire globalisé, quelle réappropriation en Méditerranée ? Comment définir et préserver une authenticité culinaire géographique et culturelle, tout en la partageant avec le plus grand nombre ? Comment protéger un régime alimentaire sans l'empêcher d'évoluer ? Comment rester perméable tout en restant authentique ?
En 1993 se tient à Boston une grande conférence sur la relation entre l'alimentation et la santé avec le soutien du Conseil Oléicole International, au cours de laquelle est présentée une pyramide alimentaire de la diète méditerranéenne. Ce modèle nutritionnel donne une place prépondérante aux céréales comme base alimentaire, aux fruits et légumes frais et secs et à l'huile d'olive. Au sommet de la pyramide sont moins conseillés les viandes rouges et la pâtisserie. Le vin est consommé avec modération. L'activité physique est indispensable.
Un seul pépin de citronnier contient plusieurs embryons. Parmi ces embryons, un est dit zygotique ; il est le fruit de la pollinisation entre une fleur du citronnier et du pollen d'une autre fleur. Tous les autres embryons sont des clones du pied mère sur lequel le fruit s'est développé. En plantant un pépin de citronnier, on obtient, plus d’une fois sur deux, un citronnier identique à celui d'où viennent le fruit et le pépin (un clone). Une mutation est issue d'un bourgeon qui a muté. De ce bourgeon se développe une branche mutante. Si celle-ci est repérée, sur un citronnier par exemple, un greffon peut y être prélevé puis greffé sur un porte-greffe. À partir de ce greffon se développe alors un arbre entier mutant, totalement panaché dans le cas du citron panaché par exemple.
Le clémentinier n'est pas stérile, mais auto-incompatible : le pollen de clémentinier ne peut pas polliniser (féconder) les fleurs de clémentinier. Une fleur de clémentinier non pollinisée donne un fruit (une clémentine) sans pépin. En revanche, si du pollen d'un autre agrume arrive sur une fleur de clémentinier, il la féconde et on obtient une clémentine avec des pépins. Si on plante un de ces pépins, on obtient toujours un hybride entre le clémentinier et un autre agrume d'où provient le pollen. Donc,pour obtenir un clémentinier, on doit procéder par clonage(greffage, bouturage ou marcottage). Le pollen de clémentinier, lui, peut féconder d'autres fleurs d'agrumes.
Tout comme le citronnier, les agriculteurs ont repéré sur certains arbres des branches « mutantes ». Ils ont récupéré des greffons à partir desquels ils ont obtenu des arbres qui ont les caractéristiques de la mutation sélectionnée.
Les mutations du citron panaché et de la clémentine caffin sont des mutations naturelles : elles ont été repérées et multipliées par l'homme.
Du Mucem à la Major
La cathédrale Sainte-Marie-Majeure, dite La Major, est la cathédrale catholique de l'archidiocèse de Marseille.
La Major est construite en style néo-byzantin entre 1852 et 1893 sur les plans de l'architecte Léon Vaudoyer. Située dans le quartier de la Joliette dans le 2e arrondissement, elle se dresse sur l'esplanade Jean-Paul II, entre le Vieux-Port et le port de la Joliette, sur l'emplacement de l'ancienne cathédrale du XIIe siècle, d'où vient le nom occitan de « Major ». Son architecture et sa décoration intérieure, en marbre et porphyre, lui donnent un aspect particulier pour un édifice religieux.
Elle a été érigée en basilique mineure par Léon XIII le 24 janvier 1896.
Soleil couchant
Déambulation dans le Panier
La rive nord du Vieux Port est la partie la plus ancienne du site d'implantation historique de la colonie grecque de Massalia en 600 ans av. J.-C.. Les ruelles étroites qu'on y trouve rappellent toujours qu'il s'agit de la partie la plus ancienne de la ville malgré la destruction d'une grande partie de ces quartiers au XIXe siècle lors du percement de la Rue de la République puis au XXe siècle, lors du dynamitage par les autorités allemandes en février 1943 du quartier Saint-Jean, cœur historique de Marseille. Aujourd'hui, le Panier en est la seule partie conservée. Ces quartiers devinrent à partir de la seconde moitié du XIXe siècle la porte d'entrée des populations immigrées à Marseille, notamment italiennes, corses puis maghrébines. Ces dernières années, sous l'effet des réhabilitations et de l'implantation de lieux culturels, le Panier devient un quartier touristique notamment avec le projet Euroméditerranée.
Longtemps Le Panier a été un quartier considéré comme un lieu de trafic. Les habitants vivaient avec la présence du banditisme. Le trafic de cigarettes y était important, révélé notamment par l'affaire du Combinatie en 1952.
Le Panier devient peu à peu un quartier touristique : des ateliers d'artistes (notamment céramistes, peintres et galeristes) ont été créés dans le quartier et un train touristique circule toute l'année au milieu des habitations insalubres. Le succès de la fiction télévisée Plus belle la vie dont l'action se déroule à Marseille dans des décors largement inspirés du Panier, a poussé la production à ouvrir une boutique dans le quartier.
Arrêt au Palais du Pharo